A l’aéroport de Nice, des agents du MI5 tentent de recruter un habitant de Derry

Le Derry Journal du 25 janvier rapporte qu’un habitant de la ville a été approché à l’aéroport de Nice par deux hommes qui se sont présentés comme des membres du MI5 [services secrets intérieurs britanniques]. Cet incident aurait eu lieu tôt dans la matinée du 20 janvier, alors que cet homme rentrait en Irlande après avoir fait un voyage pour trouver du travail dans le Sud de la France. Cet homme, qui ne souhaite pas être identifié, a dit : « Comme je m’approchais du portail de sécurité de l’aéroport, j’ai senti une main se poser sur mon bras.C’étaient trois policiers français, deux en civil et un en uniforme, qui m’ont demandé de les suivre parce qu’il y avait un problème avec mon passeport. »

Il fut amené dans une pièce où se tenaient deux hommes, l’un ayant un accent anglais et l’autre un accent de Belfast, et qui se présentèrent comme des agents du MI5. Ils lui ont dit qu’il était « membre de la nouvelle IRA » et l’ont interrogé, lui ont montré des photos, puis lui ont proposé un travail d’informateur. Il refusa, mais ils lui donnèrent un numéro de téléphone, pour qu’il les appelle la semaine d’après, en demandant Jim ou Rob.

Rentré à Derry, il contacta son avocat Paddy McDermott. Celui-ci raconte la suite : « Mon client appela ce numéro et le dénommé Jim répondit. Il tailla le bout de gras, demandant des nouvelles des projets de voyage de mon client, etc. Puis je pris en main le téléphone, je me présentai et demandai ce qu’il voulait à mon client. A l’autre bout du fil, il y eut un certain trouble, puis on nous raccrocha au nez. Cette tentative de recrutement d’un jeune homme travailleur, qui n’a pas de casier judiciaire, est déplorable. Des actions de ce genre peuvent mettre la vie de certaines personnes en danger. Nous allons porter plainte. »

Source : ici

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7 commentaires pour A l’aéroport de Nice, des agents du MI5 tentent de recruter un habitant de Derry

  1. Séb dit :

    cette affaire montre à ceux qui ne voulaient pas le voir que les liens entre les Etats français et britanniques constituent le principal et que tout le pinaillage sur le budget européen est accessoire et décoratif. Les impérialistes sont avant tout des alliés contre les révolutionnaires. Il n’y a que les capitalistes qui ont intérêt à faire croire que la France et l’Angleterre sont des ennemis héréditaires….

  2. Monier Alain dit :

    Bonjour,
    Je ne peux m’empecher-et a ce tire soyez indulgent- de signaler que l’Irlande est bien le centre du monde, « l’origine du Monde » de Courbet en fait foi, c’etait une Irandaise qui posait nue pour son amant Francais, cela doit toujours gener « nos amis anglais » puisqu’il se trouvent encore aujourd’hui a Nice pour chercher des personnes a infiltrer. Sans nul doute qu’ils ne peuvent se faire a l’dee que ce soit un Francais qui ai mis a jour la realite des Origines. Il ne suffisait pas de faire chuter Napoleon pour avoir la main. La bien entendu la main peut etre a son affaire, mais en l’occurrence c’est les poils du pinceau qui a ont eu le dernier mot. Mon ancetre Irlandais n’a surement pas choisi la France sans raison, a ce titre je l’en remercie, et pour ce faire je renoue avec l’Irlande pour boucler la boucle. De plus le dernier detenteur de » l’origine du Monde » a ete Jacques Lacan, vraiment tout se tient dans la mesure ou Lacan peut etre; en regardant ce tableau pensait qu’il se devait de chercher l’originaire a la suite d’autres penseurs, mais lui sans renier le sexe, et encore parce que le vieux maitre tant decrie a cause de son genie m’a eu d’une certaine facon par hasard comme eleve, un eleve qui ne pouvait pretendre a cette connaissance vu ses attributs de base. L’Irlande, , Lacan, » l’origine du Monde » que de L (que d’ailes) qui ne se sont jamais Courbet devant le conformisme . Cordialement Alain Monier

  3. Thomas Münzer dit :

    Alain, as-tu lu La Femme Pauvre de Léon Bloy?
    Le chapitre 20 du roman est une sorte d’hymne chrétien au sexe de la femme, le voici

    Une parenthèse est ici nécessaire. Les bonnes gens qui n’aiment pas la digression ou qui regardent l’Infini comme un hors-d’œuvre sont dévotement suppliées de ne pas lire ce chapitre qui ne modifiera rien ni personne et qui sera probablement regardé comme la chose la plus vaine qu’on pût écrire.

    À tout prendre, ces gracieux lecteurs feraient encore mieux de ne pas ouvrir du tout le présent volume qui n’est lui-même qu’une longue digression sur le mal de vivre, sur l’infernale disgrâce de subsister, sans groin, dans une société sans Dieu.

    L’auteur n’a jamais promis d’amuser personne. Il a même quelquefois promis le contraire et a fidèlement tenu sa parole. Aucun juge n’a le devoir de lui demander davantage. La fin de cette histoire est, d’ailleurs, si sombre, quoique illuminée de bien étranges flambeaux, — qu’elle viendra toujours assez tôt pour l’attendrissement ou l’horreur des sentimentales punaises qui s’intéressent aux romans d’amour.

    Il est incontestable que le fait de recevoir des présents, et surtout ce qu’on est convenu d’appeler des cadeaux utiles, est, aux yeux du monde, l’effet évident d’une monstrueuse dépravation, quand la femme qui les reçoit est disponible et que l’homme, célibataire ou non, qui a l’audace de les offrir, n’est ni son proche parent ni son fiancé. Mais la dépravation, de simplement monstrueuse qu’elle était, devient excessive si les objets — offerts d’une part et franchement acceptés de l’autre — sont d’usage intime et, conséquemment, significatifs de turpitudes. L’oblation d’une chemise, par exemple, crie vers le ciel…

    À ce point de vue l’indéfendable Clotilde eût été réprouvée par les moralistes économes, avec une énergie presque surhumaine. Du côté des femmes, cependant, les plus hautes bégueules eussent été forcées de reconnaître, au cours de leurs anathèmes, que Gacougnol avait fait à peine son devoir et que ses dons, quels qu’ils fussent, — en supposant même la magnificence de plusieurs califes, — n’auraient jamais pu être qu’une défectueuse et insuffisante offrande.

    Les femmes sont universellement persuadées que tout leur est dû. Cette croyance est dans leur nature comme le triangle est inscrit dans la circonférence qu’il détermine. Belle ou laide, esclave ou impératrice, chacune ayant le droit de se supposer la Femme, nulle n’échappe à cet instinct merveilleux de conservation du sceptre dont la Titulaire est toujours attendue par le genre humain.

    L’affreux cuistre Schopenhauer, qui passa sa vie à observer l’horizon du fond d’un puits, était certes bien incapable de soupçonner l’origine surnaturelle du sentiment dominateur qui précipite les hommes les plus forts sous les pieds des femmes, et la chiennerie contemporaine a glorifié sans hésitation ce blasphémateur de l’Amour.

    De l’Amour, assurément, car la femme ne peut pas être ni se croire autre chose que l’Amour lui-même, et le Paradis terrestre, cherché depuis tant de siècles, par les dons Juans de tous les niveaux, est sa prodigieuse Image.

    Il n’y a donc pour la femme, créature temporairement, provisoirement inférieure, que deux aspects, deux modalités essentielles dont il est indispensable que l’Infini s’accommode : la Béatitude ou la Volupté. Entre les deux, il n’y a que l’Honnête Femme, c’est-à-dire la femelle du Bourgeois, réprouvé absolu qu’aucun holocauste ne rédime.

    Une sainte peut tomber dans la boue et une prostituée monter dans la lumière, mais jamais ni l’une ni l’autre ne pourra devenir une honnête femme, — parce que l’effrayante vache aride qu’on appelle une honnête femme, et qui refusa naguère l’hospitalité de Bethléem à l’Enfant Dieu, est dans une impuissance éternelle de s’évader de son néant par la chute ou par l’ascension.

    Mais toutes ont un point commun, c’est la préconception assurée de leur dignité de dispensatrices de la Joie. Causa nostræ lætitiæ ! Janua cœli ! Dieu seul peut savoir de quelle façon, parfois, ces formes sacrées s’amalgament à la méditation des plus pures et ce que leur mystérieuse physiologie leur suggère ! …

    Toutes — qu’elles le sachent ou qu’elles l’ignorent, — sont persuadées que leur corps est le Paradis. Plantaverat autem Dominus Deus paradisum voluptatis a principio : in quo posuit hominem quem formaverat. Par conséquent, nulle prière, nulle pénitence, nul martyre n’ont une suffisante efficacité d’impétration pour obtenir cet inestimable joyau que le poids en diamants des nébuleuses ne pourrait payer.

    Jugez de ce qu’elles donnent quand elles se donnent et mesurez leur sacrilège quand elles se vendent !

    Or voici la conclusion tirée des Prophètes. La femme a RAISON de croire tout cela et de prétendre tout cela. Elle a infiniment raison, puisque son corps, — cette partie de son corps ! — fut le tabernacle du Dieu vivant et que nul, pas même un archange, ne peut assigner des bornes à la solidarité de ce confondant mystère !

  4. Liam dit :

    Avez vous lu Otto Weininger? La plus part de ses textes sont disponibles online gratuitement mais en anglais et en allemand ici
    http://www.theabsolute.net/ottow/
    Voir « Sexe et Caractere » en particulier
    C’est tres interessant, a influence Joyce, Hitler et Wittgenstein.

    • Monier Alain dit :

      Bonjour,
      je n’ai pas compris ce que voulais dire Liam. Parler de « l’origine du Monde » n’a rien d’ostentatoire contre la feminite, tout au contraire pour l’epoque c’etait tres ose., et n’avait pas le sens donne de nos jours sur l’exposition de la nudite. De plus je ne vois pas ce que « sexe et caractere » vient faire en sachant que cet auteur a une vision tres etrange sur la femme et de plus affirmant que le Juif est par nature feminin, denotant un antisemitisme declare.Cordialement Alain Monier

  5. Liam dit :

    A brief history of Ulster saying no … to sex

    Save Ulster from sodomy Ian Paisley started his campaign against equality for gay people back in 1971, but the anti-gay rights movement suffered a major defeat a decade later when gay rights activist Jeff Dudgeon won a landmark case in the European courts which ruled that Northern Ireland’s exclusion from laws that lowered the age of consent in the rest of the UK was a breach of his human rights.

    Sound your horn for decency When the first sex shops were established in Belfast in 1981 and 1982, pickets from Paisley’s Free Presbyterian Church descended upon them. In one protest outside a sex shop in Castlereagh, in the heartland of Peter Robinson’s then East Belfast parliamentary seat, demonstrators held up placards urging motorists to sound their horns in protest.

    Jesus Christ … superstar! Belfast was one of the first cities in the UK to try to ban the rock opera in the 1970s. Four decades later, the Rev Ivan Foster and other evangelical Christians were still demonstrating outside performances in the city’s Opera House of the Lloyd Webber/Tim Rice show because local fundamentalists regarded it as « blasphemous », particularly in its portrayal of Mary Magdalene’s alleged erotically charged love for Jesus.

    Gay pride and prejudice An annual sub-fixture to the Gay Pride march through Belfast is a group of born again Christian fundamentalists who still picket the parade each year, without fail.

    http://www.guardian.co.uk/uk/2013/feb/13/no-sex-please-ulster-kama-sutra

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